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"UN CHASSEUR DE LOUPS EN GASCOGNE, LE BARON DE RUBLE" de Jean-Benoît Decorsière
CLGA, 2010, in-8, 17 x 24, broché, 176 p. 39 €
Le baron de Ruble (1799-1892) passe la majeure partie de sa vie à chasser sur ses terres du Bruca (Gers) et en déplacement dans sa chère Gascogne, de Toulouse à Mont-de-Marsan. Lieutenant de louveterie dès 1830, il courre le loup grâce à des chiens provenant du comte de la Roque-Ordan. En croisant sa meute avec les saintongeois de son voisin, le comte de Saint-Légier, il crée les bleus de Gascogne, encore appelés chiens de Ruble.
Il prend le dernier loup du pays, lors d'une chasse mémorable où, pendant dix-sept jours, l'animal est relancé et poursuivi à outrance. L'équipage courre ensuite le lièvre jusqu'à l'aube du xxe siècle.
À travers ce grand personnage de la vénerie, qui chasse encore à cheval à 90 ans, c'est l'épopée des bleus de Gascogne qui est présentée. C'est aussi l'histoire des nombreux équipages du Sud-Ouest, de la propriété du Bruca, de la vie familiale de ce fervent catholique légitimiste qui refuse de vendre son chien, le célèbre Major, à l'impératrice Eugénie. Plus largement, c'est un aperçu de la vie politique et mondaine du Gers sous la Révolution et au XIXe siècle.
Illustré de nombreux documents d'époque, peintures, boutons, photographies, etc.
"DICTIONNAIRE BIOGRAPHIQUE ET GENEALOGIQUE DES CHEVALIERS DE SAINT-HUBERT DE LORRAINE ET DU BARROIS (1416-1852)" de P. de VILLEPIN
OSH2, 2010, 16 x 24, 450 p., 29 €
L’Ordre noble de Saint-Hubert de Lorraine et du Barrois est le plus ancien des Ordres de Saint-Hubert et le seul Ordre de chevalerie authentiquement lorrain.
Fondée en 1416 par le cardinal de Bar et 47 gentilshommes pour assurer la succession menacée de leur duché, la Compagnie du Lévrier blanc se place dès 1422 sous l’invocation de saint Hubert, apôtre des Ardennes, patron des chasseurs et thaumaturge de la rage.
Entre chevalerie et vénerie, cette institution d’origine étrangère est reconnue par Louis XV après la réunion de la Lorraine à la France avant d’émigrer sous la Révolution. Restaurée en 1816, elle est finalement interdite en 1824 par Louis XVIII, ce qui ne l’empêche pas de renaître bientôt en Belgique et de connaître divers avatars.
Sur plus de quatre siècles, les quelque 500 chevaliers de Saint-Hubert appartiennent à près de 300 familles qui forment une caste -tantôt ouverte, tantôt fermée- issue aussi bien de la noblesse d’extraction que de la robe ou de l’aristocratie marchande.
Aujourd’hui, 15 à 20% de ces familles sont subsistantes. En ligne féminine, bien d’autres noms se rattachent à ce cénacle de notables locaux qu’Auguste Didot fait figurer, non sans emphase, parmi les Ordres les plus anciens de la chrétienté.
De saint Hubert au bienheureux Charles de Foucauld (1858-1916) -issu lui-même de trois dignitaires-, la magie filiative de ces chevaliers chasseurs se transforme en quête de renouveau spirituel.
Ce Dictionnaire biographique et généalogique des chevaliers de Saint-Hubert fait suite, dix ans après, à l’histoire de L’ordre de Saint-Hubert de Lorraine et du Barrois (1416-1852), prix d’Histoire 2000 de l’Académie nationale de Metz.
Table des noms cités