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La librairie du LIVRE et CD sur la genealogie, l'histoire des familles, la noblesse, l'heraldique, la phaleristique et les biographies.
LIVRES & CD SUR LA GENEALOGIE, L'HISTOIRE DES FAMILLES, LA NOBLESSE, L'HERALDIQUE, LES ORDRES DE CHEVALERIE, L'ETYMOLOGIE ET LES BIOGRAPHIES




HISTOIRE, BIOGRAPHIES et PROSOPOGRAPHIE

DICTIONNAIRE DU PERSONNEL DE LA COUR DES COMPTES DE NAPOLEON "DICTIONNAIRE DU PERSONNEL DE LA COUR DES COMPTES DE NAPOLEON" de Nicole Herrmann Mascard
DCCN, 2010, 15 x 22, 574 p., 50 €
Fondée par Napoléon, la nouvelle institution est très représentative des élites de l'époque. Elle regroupe 104 individus venus d'horizons divers. Ou y trouve une majorité d'officiers et d'employés des institutions de l'ancien régime, des membres du Tribunat, une forte proportion juristes de fort fanon qui, bien souvent, n'auraient eu sans la Révolution qu'une carrière sans éclat, et des fils de familles nobles, nominés sur la recommandation de personnalités proches de l'empereur. Les 104 notices biographiques de ce Dictionnaire forment une somme remarquable sur les membres de la Cour : sur leur famille, leur carrière, leur fortune, leurs intérêts, les distinctions qu'ils ont reçues, les sociétés auxquelles ils oui adhéré, leurs publications. L'importance de ces notices varie. Si leur carrière avant leur nomination à la Cour est en général connue, leur portrait demeure parfois incomplet, car les sources relatives aux conseillers d'origine modeste sont insuffisantes. Par contre, celles concernant les familles nobles ou de la grande bourgeoisie sont beaucoup plus riches, car les archives - inventaires après décès et contrats de mariage - donnent à leur sujet de précieuses indications. Ces notices sont précédées d'une étude préliminaire : l'auteur y expose la nécessité d'organiser une Cour des comptes et souligne la participation active de l'empereur à sa mise en place. Elle y donne une synthèse des connaissances fournies par les notices. Une esquisse des idées politiques des membres de la Cour est brossée. Si quelques conseillers ont nettement soutenu l'action révolutionnaire, la plupart d'entre eux se sont contentés de subir les différents régimes et ont prêté sans état d'âme les serments d'allégeance de 1789 à 1815. Au total, un dictionnaire quasi exhaustif sur les premières années de cette institution dont l'importance de nos jours ne cesse de s'affirmer.
Table des noms cités


CHARLES CORTA, le landais qui servit deux empereurs 1805-1870 "CHARLES CORTA, le landais qui servit deux empereurs 1805-1870" de Anne de Beaupuy
CORT, 2010, 496 p., 16 x 24, 27 €
Avocat, conseiller municipal de Dax, membre du Conseil général des Landes, Charles Corta fut nominé sous-préfet par le roi Louis-Philippe. Rallié à Louis Napoléon Bonaparte dès 1848, c'est le Second Empire qui offrit à Corta l'occasion d'une véritable carrière politique. Président du Conseil général, c'est sous son administration que les villes, le département et ses habitants connurent une extraordinaire période de modernisation : établissement de routes, construction de ponts, aménagement des voies navigables, arrivée du chemin de fer, politique sociale, instruction publique... Il représenta les Landes auprès de Napoléon III, et avait ses entrées au Palais impérial de Biarritz où il était également reçu par l'Impératrice Eugénie. Député au Corps législatif, il présida la commission des Finances. L'Empereur Napoléon l'envoya en 1864 au Mexique pour organiser celles du nouvel empire : Charles Corta vécut ainsi dans l'intimité du couple impérial, Maximilien et Charlotte. Après son retour, invité à Compiègne, il conféra, en compagnie du ministre des Finances Achille Fould, avec Napoléon III et le Roi des Belges Léopold Ier. L'année suivante, l'Empereur des Français l'éleva au rang de Sénateur. Avec Charles Corta, le Landais qui servit deux empereurs, et à partir d'archives inédites, l'on entrouvre la porte de l'Histoire avec un grand « H », et l'on observe l'évolution des Landes et de la France sous le Second Empire.


L’Etat-major maçonnique de Napoléon, dictionnaire biographique des dirigeants du Grand Orient de France sous le Premier Empire "L'ETAT MAJOR MACONNIQUE DE NAPOLEON, dictionnaire biographique des dirigeants du Grand Orient de France sous le Premier Empire" de P. Mollier et P.F. Pinaud
EMMN, 2009, 21,2 x 23,5, 312 p., 39 €
Ce Dictionnaire biographique des dirigeants du Grand Orient de France sous le Premier Empire veut éclairer une dimension jusque-là peu étudiée de la France napoléonienne. Entre 1804 et 1815, sous l’autorité attentive de Cambacérès, le numéro deux de Napoléon, des Maréchaux au Conseil d’Etat en passant par le Tribunat ou le Sénat, la direction du Grand Orient est étroitement liée au nouveau pouvoir. La Franc-maçonnerie devient alors un véritable « appareil idéologique d’Etat ». Toute une partie de la bourgeoisie, gagnée aux Lumières et aux principes du libéralisme philosophique, ne pouvait plus être intégrée au système politique via le catholicisme rétabli par le Concordat : les loges se substituent alors aux paroisses pour insérer la bourgeoisie voltairienne dans l’Etat napoléonien. Ainsi, ce travail est aussi une enquête sur ces « couches nouvelles » issues de la Révolution, qui s’installent au pouvoir sous l’Empire et dont l’action transformera profondément la France tout au long du XIXe siècle.
Mais au-delà de cette approche sociologique, à l’image de l’époque, beaucoup de ces 312 personnages ont eu des vies qui sont de véritables romans, d’obscures provinces aux ors des palais impériaux, des sables du désert égyptien aux neiges de la Russie éternelle. La Franc-maçonnerie y joue souvent un rôle. En effet, rares sont les – grands, moyens… ou petits ! – dignitaires de l’Empire qui n’ont pas eu, à un moment ou à un autre, un lien plus ou moins fort avec les loges. Pour certains comme Cambacérès, Junot, Lacépède, Mac Donald, Masséna, Regnaud de Saint-Jean d’Angély, Ségur… elle a même été un élément de formation dans leur jeunesse. Des amitiés, des sensibilités informelles au sein du pouvoir, s’expliquent en partie par une commune fréquentation des loges avant la Révolution, lorsqu’ils n’étaient encore que des jeunes gens qui cherchaient leur chemin dans la société d’Ancien Régime. Aux côtés des grands noms, le lecteur découvrira aussi une galerie de portraits d’« oubliés de l’histoire » à la vie pourtant tout aussi romanesque.
La prosopographie consiste à étudier un groupe social en reconstituant les biographies de ses membres. La juxtaposition de ces itinéraires permet de cerner les origines sociales ou géographiques, la formation et les parcours, les réseaux familiaux, amicaux, politiques ou économiques qui structurent, organisent et font vivre le groupe. Cette connaissance en profondeur de la réalité d’un acteur social permet de mieux comprendre son influence et son rôle dans la société de son temps.
Table des noms cités


LES MUSICIENS FRANCS-MACONS AU TEMPS DE LOUIS XVI "LES MUSICIENS FRANCS-MACONS AU TEMPS DE LOUIS XVI" de Pierre-Francois Pinaud
MUFM, 2009, 13 x 22, 348 p., 20 €
Au temps de Louis XVI, la période étudiée par Pierre-Francois Pinaud, les musiciens francs-maçons, au nombre de 342, déployaient également leurs talents en ville, dans des salons privés où se produisaient des orchestres soutenus par des mécènes, ducs ou fermiers généraux, eux-mêmes initiés, ou encore dans des sociétés de concert où venaient la Reine et parfois le Roi. Quelles oeuvres jouait-on et qui les jouait ? Côté compositeurs, une grande variété, et pas seulement les frères Mozart, Haydn ou Rameau. Les exécutants étaient des frères professeurs ou maîtres de musique, souvent propriétaires de leur charge. Pierre-Francois Pinaud dresse la liste précise des uns et des autres, avec les indications biographiques et géographiques nécessaires, ainsi que le nom de leur(s) loge(s) d'appartenance. Des détails vont surprendre : ainsi, le château de Versailles abritait plusieurs loges actives en matière de musique... Des loges initièrent des castrats comme Josephini ou Crescentini, qui bénéficiaient d'un respect inimaginable ailleurs. Des noms familiers surgissent au fil de l'étude et du dictionnaire qui la complète : Gossec, grand maître de la symphonie concertante, Yost, père de l'École française de clarinette, Saint-George, un Antillais qualifié de Mozart français, Giroust, auteur de la messe du sacre de Louis XVI, Devienne... Tous étaient francs-maçons et ne s'en cachaient pas.
Table des noms cités


DICTIONNAIRE DES OFFICIERS GENERAUX DE L’ARMEE ROYALE 1763-1792 T1 (A-C) "DICTIONNAIRE DES OFFICIERS GENERAUX DE L’ARMEE ROYALE 1763-1792 T1 (A-C)" de Gilbert Bodinier
DOAR, 2009, Tome 1 (A-C), 640 pages reliées 17 x 24, 49 €
Le présent ouvrage assure le lien entre la Chronologie historique militaire de Francois-Joseph-Guillaume Pinard (1760-1778) et le Dictionnaire biographique des généraux et amiraux de l’Empire de Georges Six en 1934 et 1935. Il recense, en outre, les brigadiers de cavalerie et de dragons nommés après 1715, qui n’apparaissaient pas dans l’ouvrage de Pinard. Ce premier tome (A à C) contient plus de 750 notices biographiques, précédées d’une bibliographie générale. Chacune d’entre elles présente, après le nom de l’officier, un bref rappel de l’origine de sa famille, ses armoiries, puis la vie de l’individu : filiation, entrée dans la carrière, faits d’armes, mais aussi activités parallèles à la vie militaire, fortune et relations sociales. Les sources — principalement tirées du SHD —, et la bibliographie propre à chaque personnage apparaissent en conclusion, et permettent au lecteur curieux d’approfondir ses recherches. La richesse des notices de ce dictionnaire en fait une source inépuisable de renseignements, et le destine à devenir un instrument de travail indispensable pour l’étude de la société militaire dans les dernières décennies de l’Ancien Régime. Il intéressera aussi bien les amateurs d’histoire des familles que les chercheurs en histoire militaire, diplomatique, sociale ou genealogique.
Table des noms cités


DESMAREST chef de la police secrète de napoléon "DESMAREST chef de la police secrète de napoléon" de Marguerite Parenteau
DESM, 2009, 16 x 24, 292 p., 25 €
Depuis la publication en 1900 par Albert Savine des Mémoires de Pierre-Marie Desmarest, chef de la Police secrète de Napoléon, personne ne s'était penché sur la véracité de nombreuses assertions concernant ce personnage, répétées inlassablement jusqu'à une date récente. Voici enfin une biographie basée sur des actes notariés et des documents irrécusables. Elle apporte aussi des renseignements sur la vie et l'ascension sociale de gens modestes de la fin de l'Ancien Régime à la Restauration, sur l'atmosphère qui régnait au plan local, notamment dans la région de Compiègne et à l'époque de la Révolution. Des « seconds couteaux », parfois odieux, parfois pittoresques, mais dont le rôle historique n'a pas été négligeable, sont mis en scène. Des études au Collège Louis-le-Grand ont permis à Desmarest d'acquérir l'aisance dans l'expression, la clarté des idées et la facilité des contacts. Un engagement dans les armées révolutionnaires lui a fait prendre conscience de l'importance de la presse et de la propagande. Il sera l'une des chevilles ouvrières de la Police secrète napoléonienne, au coeur de graves affaires menaçant la vie du chef de l'Etat. L'environnement familial suisse de sa femme, lié à de grandes banques, et ses relations maçonniques, ne seront pas sans importance. L'auteur s'est efforcé de garder ses distances tant à l'égard des partisans de Napoléon qu'à celui de ses détracteurs. Les faits suffisent.


DICTIONNAIRE DES COLONELS DE NAPOLEON "DICTIONNAIRE DES COLONELS DE NAPOLEON" de D. et B. Quintin
DCN, 1996, 15 x 22, 990 p., 99 €
A la suite de l'ouvrage de Georges Six, ce dictionnaire prosopographique présente 1531 biographies détaillées des colonels de Napoleon de mai 1804 à avril 1814 et de mars à juin 1815, comprenant les états de services fondés sur le dépouillement de leurs dossiers au SHAT et de nombreux renseignements généalogiques.



LA SUPERBE COMTESSE DE BRIONNE "LA SUPERBE COMTESSE DE BRIONNE" de Benoit Florin
BRIO, 2009, 15 x 22, 350 p., cahier ill. couleurs, 25 €
Même si elle est aujourd'hui bien oubliée, Louise de Rohan, comtesse de Brionne et princesse de Lorraine, a fasciné ses contemporains autant que la princesse Grace de Monaco ou « lady Diana » à notre époque. Cette grande aristocrate à la beauté légendaire a également côtoyé des personnalités très variées, et nous permet de les considérer sous des aspects moins connus, qu'il s'agisse des philosophes Voltaire et Rousseau, ou des souverains Gustave III, Joseph II et Marie-Antoinette (dont elle fut un temps la favorite). Elle a aussi inspiré de tendres sentiments à Choiseul et Talleyrand, deux grands ministres des Affaires étrangères, comme sans doute à quelques autres. Elle sut néanmoins rester fort « sage » - selon le mot de Casanova - en un siècle où on ne l'était guère dans son milieu, tout en menant une existence très moderne pour son temps. Seule femme à avoir assumé l'importante fonction de grand écuyer de France, elle avait parallèlement la passion des voyages et des rencontres. Ce personnage attachant incarne donc pleinement le dix-huitième siècle finissant et « le plaisir de vivre » de sa haute société. Affrontant ensuite avec courage et dignité les années noires de l'émigration, Louise de Brionne mérite assurément le titre de « dernière grande dame de France et d'Europe » que lui décerne son cousin le prince de Ligne, dont elle peut être considérée comme le pendant féminin. Table des noms cités


LES CONSEILLERS GENERAUX DES HAUTES-PYRENEES, 1800-2007, Dictionnaire biographique "LES CONSEILLERS GENERAUX DES HAUTES-PYRENEES, 1800-2007, Dictionnaire biographique" coordonné par J.F. Le Nail
CGHP, 2007, 17 x 24, relié, 430 p., 21 €
Ce dictionnaire biographique, le premier dans son genre, donne la biographie des conseillers généraux du département des hautes-pyrénées entre 1800 et 2007. Pour chaque conseiller, outre son état civil, sont données son curriculum-vitae le déroulement de sa carrière politique et une foule de renseignements qui intéresseront l'historien, le généalogiste, le sociologue...


DICTIONNAIRE BIOGRAPHIQUE DES FINANCIERS EN FRANCE AU XVIIIe SIECLE "DICTIONNAIRE BIOGRAPHIQUE DES FINANCIERS EN FRANCE AU XVIIIe SIECLE" de Thierry Claeys
DBFF, 2009, 15 x 22, 2 tomes, 1150 + 1214 p., 120 €
Ce dictionnaire biographique et prosopographique concerne les financiers et intéressés dans les affaires du Roi, établis à Paris pour l’ensemble du XVIIIe siècle. Il contient environ 1300 notices biographiques, 14700 notes en bas de page (plus de 20000 références dont plus de 90% proviennent de source de première main). Le chercheur ou le curieux y trouvera plus de 3000 inventaires après décès référencés, ainsi que de très nombreux contrats de mariages, traités d’offices, actes de sociétés, et partage de successions.


Pierre Dominique MARTIN, ingénieur des ponts, compagnon de Bonaparte en Egypte "Pierre Dominique MARTIN, ingénieur des ponts et chaussées, compagnon de Bonaparte en Egypte" présenté par Y. Laissus
PDM, 2007, 25 x 25, 130 p., 28 €
Dans la vie de Pierre-Dominique MARTIN (1771-1855), l'expédition de Bonaparte en Egypte constitue sans doute l'épisode le plus haut en relief. Jeune ingénieur des Ponts et Chaussées - il a 27 ans au départ -, il consacre une notable part de son activité dans la vallée du Nil, entre 1798 et 1801, à l'exploration du Fayoum, en Moyenne Egypte. Sa carrière se poursuit après 1801 à Pontoise et Arras, et se termine en Gironde par une démission donnée en 1830. Martin a construit un grand nombre de routes et d'ouvrages d'art ; son chef d'oeuvre est le pont de Langon sur la Garonne, achevé en 1831. Venu de Toulouse à Paris en 1790, Martin a vécu dans la capitale les premières années de la Révolution : il a écouté Mirabeau et Barnave à l'Assemblée Constituante, vécu l'assaut des Tuileries le 10 août 1792, l'exécution de Louis XVI, la journée du 13 vendémiaire. Sa carrière, au retour de l'Egypte, le met en rapport avec Louis Bonaparte, Regnaud de Saint-Jean d'Angély, Montalivet, Molé, plus tard avec Elie Decazes et d'autres personnages encore dont l'histoire a retenu les noms. Marié deux fois, il est à l'origine d'une lignée de métallurgistes.


UN HONNETE HOMME AU SIECLE DES LUMIERES : L'intendant général André de PASSIER (1702-1784)
"UN HONNETE HOMME AU SIECLE DES LUMIERES : L'intendant général André de PASSIER (1702-1784)" de Benoit Florin
HHSM, 2008, A4, 262 p., 30 €
A travers le parcours très moderne d'un haut fonctionnaire de l'ancien régime, on entre dans l'intimité d'une famille qui se situe à la charnière de la bourgeoisie et de la noblesse, à cheval entre la France et l'Italie. Avec ses réussites et ses échecs, elle constitue un véritable témoignage social et humain sur une période qui court du grand siècle à la révolution.


Francois d'AUBUSSON, duc de la Feuillade "FRANCOIS D'AUBUSSON, DUC DE LA FEUILLADE" de Roger Guinot
AUB, 2008, 15,5 x 24, 146 p., 35 €
Francois de La Feuillade, descendant de l'illustre famille d'Aubusson, est-il seulement un courtisan soucieux de plaire à Louis XIV ? Faut-il résumer sa vie à la seule édification de la place des Victoires au cceur du Paris historique ? Robert Guinot, après plusieurs années de recherches, en s'appuyant sur de nombreux documents inédits, révèle le véritable Francois d'Aubusson, duc de La Feuillade. Nous retrouvons, bien sûr, le courtisan à Versailles et le militaire sur les champs de batailles européens mais nous découvrons surtout un personnage complexe, un véritable bâtisseur qui a édifié la place des Victoires et transformé le château d'Oiron, un entrepreneur qui a créé une manufacture de tapisseries innovante à Aubusson et qui a organisé le transport des voyageurs sur la Loire et le canal de Briare. Le duc de La Feuillade a inspiré Molière mais aussi Saint-Simon, La Bruyère et La Fontaine. Comme le fabuliste il n'a jamais renié son amitié pour Fouquet. Dans un style alerte, cette biographie, la première consacrée à ce maréchal hors normes, Francois de La Feuillade, prend toute sa dimension humaine, lui qui a été trop souvent dénigré et caricaturé. Le propos est conforté par des illustrations exceptionnelles.


UN MAGISTRAT A L'AGE BAROQUE SCIPION DUPLEIX (1569-1661)
"UN MAGISTRAT A L'AGE BAROQUE SCIPION DUPLEIX (1569-1661)" de Christophe Blanquie
SCDU, 2008, 14 x 23, 282 p., 26 €
Né à Condom en 1569, mort dans cette même ville en 1661, Scipion Dupleix a passé sa longue vie la plume à la main. Philosophe ? Bien sûr, et même l'auteur d'un des premiers cours de philosophie en langue française. Historien ? Tout autant car, historiographe du roi, il compose une Histoire générale souvent rééditée. Juriste ? Assurément. Et encore polémiste et philologue... Mais derrière cette oeuvre monumentale et toujours visitée, il y a surtout un magistrat, fier de ses fonctions et appliqué aux commissions qui le conduisent sur les chemins de Gascogne. Tout en fréquentant la cour, il reste attaché à sa cité natale et participe activement à son administration. Pour le suivre dans les rues de Condom, où il se dispute avec Pierre Charron, comme à la cour de la reine Margot, dont il est maître des requêtes, il a fallu mener un patient travail de recherche parmi les minutes des notaires parisiens comme dans les registres consulaires de Condom ainsi que dans les archives diplomatiques. On avait rarement reconstitué avec autant de précision un tel parcours. Connu du roi et reconnu de ses ministres, Dupleix appartient à ce groupe des officiers moyens dont on pressentait l'importance sans avoir mesuré toute la part qu'ils ont prise à la transformation de la France du premier XVIIe siècle. Le portrait de Dupleix devient ainsi un tableau de la France de Louis XIII.


GOURVILLE LE MAGNIFIQUE, Financier, diplomate, confident des puissants du Grand Siècle "GOURVILLE LE MAGNIFIQUE, Financier, diplomate, confident des puissants du Grand Siècle" de Alain Mazère
GOUR, 2009, 14,5 x 22, 356 p., 25 €
Chargé par Louis XIV d'une mission diplomatique en Allemagne, Gourville se voit offrir par le duc de Hanovre une somptueuse «machine en or » à placer sur la table afin d'en tirer du vin glacé; quelque temps après, il la cède pour 9 000 livres à la marquise de Montespan qui en mourait d'envie extraordinaire Gourville, il possède le don de faire fructifier tout ce qu'il approche ! Au point qu'on songea même à lui pour la succession de Colbert, comme contrôleur général des finances. Le suivre dans son ascension renvoie aux éblouissements du pouvoir et aux spéculations financières de tous les temps : en cela, il ressemble à ces « magnifiques » de la Renaissance italienne ou à ce Gatsby de l'Amérique des années folles.
Né en 1625 à La Rochefoucauld, Gourville débute comme secrétaire du duc éponyme qu'il servira toute sa vie. Devenu messager du cardinal Mazarin pendant la Fronde, puis financier de haut vol sous l'étincelant surintendant des finances Nicolas Fouquet, il amasse une fortune considérable et se voit condamné à mort par contumace, pour malversation. Bien qu'en fuite pour échapper à la justice, paradoxalement l'État utilise son talent de négociateur comme ministre plénipotentiaire en Angleterre, en Allemagne, en Hollande ou en Espagne ; puis le Grand Condé, ruiné par ses guerres, le nomme intendant de sa maison pour en restaurer le patri¬moine. Blanchi personnellement par Louis XIV, il devient le conseiller de tous les grands de la cour.
Familier de Mesdames de Sévigné et de La Fayette, de Boileau, de Racine, de Louvois et de tant d'autres, amant de la célèbre Ninon de Lenclos, restaurateur du château de Saint-Maur, joueur et gastronome, ce grand aventurier de modeste extraction meurt en 1703, après avoir traversé et même dominé la société pourtant ultra hiérarchisée du XVIIe siècle. Son personnage se retrouve dans tous les mémoires de son temps, du cardinal de Retz à Saint-Simon, de même il inspire La Bruyère, et plus tard Voltaire, Sainte-Beuve ou Alexandre Dumas...


MEMOIRES SECRETS D'UN BRETON A LA COUR DE RUSSIE SOUS PIERRE LE GRAND "MEMOIRES SECRETS D'UN BRETON A LA COUR DE RUSSIE SOUS PIERRE LE GRAND"
BTSA, 2006, 16 x 24, 224 p., 20 €
Le destin des hommes est souvent bouleversé par des événements inattendus. C'est parce qu'un jeune matelot breton, à peine âgé de 17 ans, qui naviguait alors sur un bateau anglais, eut un jour le sang froid et le courage de prendre, en pleine tempête, la barre du navire que son capitaine, pris de panique, venait d'abandonner, qu'il se retrouva cinq mois après à Moscou. Il devait plus tard devenir un personnage important de l'empire russe. À bord du navire en perdition se trouvait en effet le tsar Pierre le Grand de Russie, qui voyageait alors incognito en Europe de l'ouest. Il ramena le jeune homme avec lui dans son pays et en fit bientôt son aide de camp. Francois Guillemot qui était né à Guérande en 1681, allait connaître une formidable destinée, devenant par la suite chef d'escadre dans la flotte de la Baltique, puis gouverneur du port de guerre de Kronstadt et terminant sa carrière en 1743 avec le grade de vice-amiral de la marine impériale. Ses deux fils, Daniel et Alexandre, allaient eux aussi faire de brillantes carrières dans l'armée russe et avoir une nombreuse descendance en Russie et en Estonie.


JOSEPH-MICHEL CADET 1719-1781 négociant et munitionnaire en Nouvelle-France "JOSEPH-MICHEL CADET 1719-1781 négociant et munitionnaire en Nouvelle-France" de André Coté.
ref JMC, 1998, 15 x 23, 400 p., 33 €
Le munitionnaire Cadet? Un voleur de la bande à Bigot, un escroc, un fauteur de famines, qui s'est enrichi éperdument pendant la guerre de la Conquête (1756-1760), alors que la Nouvelle-France s'écroulait et que la population mourait de faim. Voilà l'image sombre que la mémoire collective québécoise, alimentée par les intellectuels et les historiens, a retenue de cet homme d'affaires d'origine québécoise qui a passé trois ans à la Bastille (1761-1764) et qui a fini ses jours en France. Or, ce livre réfute cette interprétation. Appuyé sur une solide documentation et une méthodologie rigoureuse, l'auteur démontre que Cadet a plutôt assumé correctement son mandat de munitionnaire dans une conjoncture difficile où sévissaient une guerre totale et une crise économique sans précédent. Il prouve aussi qu'il fut victime de l'intransigeance d'un État métropolitain en quête d'un prétexte (que lui fournira le jugement rendu dans l'« Affaire du Canada ») pour dévaluer le papier-monnaie émis à la fin du régime français et qu'au total l'entreprise des vivres fut nettement à l'avantage de l'État.


LE COLONEL PIERRE-DENIS DE LA CHATRE, BARON DE L'EMPIRE 1763-1820 "LE COLONEL PIERRE-DENIS DE LA CHATRE, BARON DE L'EMPIRE 1763-1820" de Xavier Gaignault.
LACH, 2007, 16 x 24, 156 p., 30 €
Enfant des Lumières porteur d'un grand nom d'extraction chevaleresque, Pierre-Denis de La Châtre appartient à une famille bourgeoise fortunée d'Issoudun. Toute sa vie, il joua habilement de cette ambiguïté ; jeune officier royaliste, la Révolution lui offrit un avancement fulgurant : il passa directement du grade de sous-lieutenant à celui de lieutenant-colonel du 2e bataillon de l'Indre. Officier républicain, il s'illustra à Quiberon comme pourfendeur de chouans en 1795, ce qui lui valut en 1796, sous le Directoire, le grade de colonel « d'un régiment à son nom » (sic). L'Empire, sensible à son patronyme d'Ancien Régime, lui conféra en 1809 le titre de baron, à défaut de le promouvoir général... Par contre, la seconde Restauration, sachant à quoi s'en tenir sur le personnage, le mit en retraite d'office. Il mourut en 1820 à Issoudun, totalement ruiné, à tel point que sa veuve reçut un certificat d'indigence du maire de l'époque. Son fils, Maurice Lachâtre, (compte-tenu de son engagement politique) redora, à sa manière, le blason familial dans un genre radicalement différent qui lui permit de passer à la postérité écrivain, libraire, éditeur parisien, d'inspiration communiste, il publia le « Capital » de Karl Marx en langue française ! Toujours dans le domaine littéraire, le lecteur découvrira avec étonnement, sinon avec plaisir, que le colonel Pierre-Denis de La Châtre, demi solde sous la Restauration, semble bien avoir fortement inspiré Honoré de Balzac dans « La Rabouilleuse » pour le personnage de Philippe Bridau.


"L'ORIGINE DES MAGISTRATS DU PARLEMENT DE PARIS AU XVIIIe SIÈCLE", de Francois Bluche
OMPP, 2004, 14 x 21, 416 p., 39 €
Ce dictionnaire genealogique propose la monographie de chacun des quelques 900 magistrats du parlement de paris entre 1715 et 1771 et décrit le processus d'évaluation sociale des 590 familles dont ces magistrats sont issus. Pour chaque magistrat, l'auteur donne son cursus parlementaire, ses principes de noblesse, sa filiation directe en ligne masculine par la succession des degrés genealogiques depuis les origines sures de la famille jusqu'au de cujus.


YOLANDE D'ARAGON (1379-1442) ou l'unité de la France "YOLANDE D'ARAGON (1379-1442) ou l'unité de la France" de Arnaud des Roches de Chassay
YDA, 2006, 16 x 24, 216 p., 20 €
Jeanne d'Arc, qui l'appelait «Ma Reyne», lui doit d'avoir pu accomplir son destin. Fille du roi d'Aragon et Lorraine par sa mère, Yolande épouse Louis II d'Anjou en 1400. Devenue régente de fait du royaume de France et belle-mère du roi, elle va tenir un rôle de premier plan. Contre tous, au milieu des crimes et des trahisons, contre le roi lui-même et son entourage, jouant de tous les leviers, l'intrigue, l'ambition, l'argent, l'amour, elle cherche et obtient la paix. Si Charles VII fut «bien servi», c'est par elle. Sans elle, il serait resté le «roi de Bourges», la querelle des Armagnacs et des Bourguignons aurait été sans issue, la guerre de Cent Ans aurait perduré. Amie de Jacques Coeur et politique avisée, Yolande d'Aragon fut l'âme de l'unité de cette France moderne dont Louis XI, son petit-fils, sera l'héritier.


Francois Athanase de CHARETTE, une histoire véritable "Francois Athanase de CHARETTE, une histoire véritable" de Lionel Dumarcet
FACHV, 1998, 15 x 20, 536 p., 28 €
De tous les chefs vendéens, Charette est incontestablement celui qui a suscité le plus de littérature. Mais connaît-on le personnage pour autant ? Non, dès lors qu'une lecture attentive de tous les ouvrages qui lui ont été consacrés, fait apparaître que la plupart des auteurs ont répété à l'envi les erreurs et les incohérences de son premier biographe, Charles Le Bouvier-Desmortiers. Une nouvelle investigation s'imposait donc... A partir d'un réexamen des sources connues et d'un bouquet de découvertes originales, l'auteur de cette nouvelle biographie pose un certain nombre de questions propres à faire rebondir le débat • Quel fut l'itinéraire du marin Charette ? • Que penser des témoignages de ceux qui prétendent l'avoir connu ? • Faut-il absoudre le chef vendéen des massacres de Machecoul ? • Quel crédit accorder à son action dans les années 1790-1793 (émigration, séjour à Paris, participation à la défense des Tuileries) ? • Quelles furent les qualités de l'homme de guerre ?... Autant de questions qui trouvent ici réponses au fil d'une étude chronologique des plus rigoureuses, fondée sur des documents inédits aussi révélateurs qu'instructifs.


LES PATRONS DU SECOND EMPIRE, LYON ET LE LYONNAIS "LES PATRONS DU SECOND EMPIRE, LYON ET LE LYONNAIS" de Pierre Cayez et Serge Chassagne
PSEL, 2007, 16 x 24, 288 p., 39 €
Lyon, célèbre pour ses soieries depuis la Renaissance, est, au XIXe siècle, une fois effacées (mais non oubliées) les séquelles de la terrible crise de 1793, un important foyer d'industries (textile et chimie) et de services (bancaires, ferroviaires et gaziers). La biographie sérielle d'une soixantaine d'entrepreneurs actifs à la période du Second Empire, dont plusieurs président la prestigieuse chambre de commerce locale, permet de mieux comprendre les atouts de la place qui domine largement l'espace rhodanien, et aussi l'extraordinaire accumulation de capital qui en résulte en une ou deux générations. Le paradoxe de la période est pourtant que le P.L.M. (constitué en 1857) qui relie Lyon à la Méditerranée soit l'oeuvre de (capitalistes) parisiens au détriment des Lyonnais pionniers en la matière (faut-il rappeler que le premier chemin de fer tiré par une locomotive à chaudière tubulaire arrive à Perrache en 1832 ?). Mais jusqu'à une date récente, le Crédit Lyonnais, né au Palais du commerce en 1863, était la première banque française.


MADAME TALLIEN La reine du Directoire 1773-1835 "MADAME TALLIEN La reine du Directoire 1773-1835", de Christian Gilles
TALL, 1999, 14 x 20, 350 p., 14 €
Pour l'Histoire, Madame Tallien, née Thérésia Cabarrus, c'est d'abord "Notre-Dame de Thermidor". Sa vie est un véritable roman. Elle sauve des centaines de Bordelais pendant la Terreur ; emprisonnée dans les geôles révolutionnaires et à la veille de monter à l'échafaud, elle provoque la chute de Robespierre, échappant de peu à la sinistre guillotine. Devenue l'idole de tout un peuple, considérée comme la femme la plus belle de son époque, elle règne de tout son éclat sur le Directoire et donne à cette période de notre Histoire une image de légèreté, de charme et de libertinage. Elle a pour amants les hommes les plus importants : Tallien, le vainqueur de Robespierre ; Barras, le maître de la France pendant les cinq années que dure le Directoire ; Ouvrard, le banquier le plus riche du pays. Bonaparte, dont elle favorise l'ascension, la courtise, mais elle se refuse à lui, le laissant épouser sa meilleure amie, Joséphine de Beauharnais. À travers ce destin exceptionnel, l'auteur nous fait revivre les grandes heures de la Révolution française, de la mort de Louis XVI à la chute de Robespierre, de l'établissement du Directoire à la prise de pouvoir de Bonaparte, autant d'événements auxquels Madame Tallien participa, non seulement comme spectatrice, mais le plus souvent comme actrice.


NICOLAS DENISOT, poète de la Pléiade "NICOLAS DENISOT, poète de la Pléiade", de Roland Jousselin
DENIS, 2006, 14 x 22, 188 p., 20 €
Né au Mans, Nicolas Denisot (1515-1559) est issu d'une famille de la bourgeoisie originaire de Nogent-le-Rotrou dans le Perche, qui porte «d'azur à trois épis de blé d'or posés 2 et 1». Elève de Francois Briant «maistre des escolles de Saint Benoist en la cité du Mans», il y côtoie Jacques Peletier ainsi que Jacques Tahureau qu'il retrouvera tous deux à la Pléiade, cénacle de poètes né au Mans et fondé par Ronsard qui en sera le chef de file en 1553. Familier de la Cour de Francois Ier et d'Henri II, il fut aussi précepteur des trois filles du duc de Sommerset, régent d'Angleterre, à qui il apprend le grec, le latin et la versification. Appelé le «conte d'Alsinois», anagramme de son nom, Nicolas Denisot est l'auteur de nombreux odes et noëls, dont les Cantiques du premier advenement de Iesus Christ... avec la musique d'iceux, et Le Tombeau de Marguerite de Navarre, oeuvre commune avec dix-huit autres poètes. Cet humaniste méconnu, doué aussi pour la peinture, dont l'ceuvre fut louée par Ronsard, du Bellay, Rémy Belleau et Montaigne, méritait une biographie.


JOSEPH DE SAINT GEORGE "JOSEPH DE SAINT GEORGE", de Pierre Bardin
STGEO, 2006, 16 x 24, 244 p., 25 €
Joseph de Bologne de Saint George (1745-1799) est le fils d'une esclave de la Guadeloupe et d'un Blanc, propriétaire sucrier de l'une des plus importantes plantations de l'île. Escrimeur redoutable dont l'agilité fit de lui «L'inimitable», danseur accompli, «un des plus grands violons d'Europe». compositeur prolifique de concertos pour le violon, de quatuors à cordes et de symphonies concertantes, dont le talent lui valut aussi les surnoms de «Mozart noir» ou de «Voltaire de la musique» ; cofondateur du Concert des Amateurs, mais aussi gendarme de la Garde du roi, peut être agent secret, franc-maçon, officier de la Garde nationale, chargé par la Convention de la formation d'une Légion composée d'hommes de couleur, dont il devint le colonel lorsqu'elle fut transformée en régiment de chasseurs à cheval, on en savait déjà beaucoup sur Joseph de Bologne dit le chevalier de Saint George. Pourtant dans la biographie de ce héros qu'il fréquente depuis plus de vingt ans, Pierre Bardin lève le voile sur quelques incertitudes, voire mystères, qui entouraient encore la vie de ce mulâtre qui fut, à la Cour, comme à la ville, un véritable «Don Juan» noir. Son inlassable quête de sources de première main dans les archives, bien souvent inédites, sa connaissance de la société française de métropole ou des îles sous le Vent, dans cette seconde moitié du XVIIIe siècle, où murissent les idées de liberté, permettent à Pierre Bardin de nous livrer une biographie très vivante d'un personnage hors du commun.


Anne de Bretagne "ANNE DE BRETAGNE" de Georges Minois
ADB, 2003, 13 x 21, 572 p., 24 €
D'Anne de Bretagne, on ne retient souvent qu'un cliché régionaliste, celui de la petite duchesse qui, par son mariage avec Charles VIII puis avec Louis XII a été la cause du rattachement la Bretagne à la France. L'histoire personnelle d'Anne dépasse largement le cadre politico-sentimental. Duchesse à onze ans, reine à quinze ans, mère a seize ans, veuve à vingt et un ans, elle se remarie l'année suivante et s'éteint à trente-sept ans après avoir vu mourrir sept de ses neufs enfants. Pendant sa courte vie, elle a connu plus d'échecs que de succès, plus de tristesse que de joie. Mais si elle n'a pas changé le cours de l'histoire, elle a affronté son destin avec un courage certain. C'est â travers les mentalités et les crises de son époque que Georges Minois nous fait redécouvrir cette femme dure, autoritaire, égocentrique, qui, à l'aube de la Renaissance, a su utiliser les écrivains et son duché pour les mettre au service de sa passion, frustrée, du pouvoir. Tempérament énergique, fidéle aux valeurs médiévales, elle ne ressemble guère à l'image de la "bonne duchesse en sabots" forgée par ses biographes romantiques.


PHILIPPE DE COMMYNES "PHILIPPE DE COMMYNES" de Joel Blanchard
COMY, 2006, 14 x 21, 586 p., 28 €
Trop longtemps, Philippe de Commynes (1445-1511) a été cantonné dans une image réductrice traître à Charles le Téméraire, il avait rejoint Louis XI, dont il était devenu un ministre éminent, sans cesser pour autant de porter en son coeur le poids de ce «péché originel». À la lumière de documents nouveaux apparaissent des pans entiers d'un personnage infiniment plus complexe, aux champs d'activité bien plus vastes. Ancré dans le Moyen Âge par son attachement à ses terres et à ses droits féodaux, Commynes est plus encore tourné vers un monde nouveau où il tisse ses réseaux, de sa Flandre natale jusqu'au coeur de l'Italie en passant par les Balkans... Réseaux politiques, car Commynes est bien le maître diplomate de Louis XI, mais financiers aussi, grâce auxquels l'économie devient un visage du politique. À côté de l'homme d'Etat, c'est encore l'homme privé aux ambitions jamais démenties qui apparaît en pleine lumière, prêt aux rébellions féodales, procédurier inlassable, défenseur hargneux de ses intérêts personnels... Le tout est transcendé par l'écriture de ses Mémoires, un monument littéraire par la force et l'acuité du regard, la liberté du jugement, le poids de l'expérience. Créateur, sous l'autorité de Louis XI, d'une nouvelle approche diplomatique et politique et de sa théorisation, Commynes est, sans maître cette fois, créateur d'une nouvelle écriture de la mémoire et de l'histoire.


LA SINGULIERE AVENTURE MANUFACTURIERE DE FRANCOIS RICHARD, DIT RICHARD-LENOIR, PIONNIER DE L'INDUSTRIE COTONNIERE FRANCAISE, HOTE ET BIENFAITEUR DE CHANTILLY SOUS L'EMPIRE "LA SINGULIERE AVENTURE MANUFACTURIERE DE FRANCOIS RICHARD, DIT RICHARD-LENOIR, PIONNIER DE L'INDUSTRIE COTONNIERE FRANCAISE, HOTE ET BIENFAITEUR DE CHANTILLY SOUS L'EMPIRE" de Jean Clément
RL, 2006, 15 x 21, 160 p., 25 €
Pendant les guerres de la Révolution, les cotonnades anglaises avaient été frappées d'embargo. Le 18 Brumaire avait rétabli une stabilité politique et un degré de sécurité propice aux affaires. Francois Richard, ce fils de paysan normand commercialement doué, avait alors senti le vent : en association avec son ami LenoirDufresne, il avait transformé en filatures mécaniques et en ateliers de tissage de coton d'anciens bâtiments conventuels équpés de moulins à eau. Bénéficiant de la protection douanière, et grâce au dynamisme commercial, à la compétence technique et au sens de l'organisation des deux associés, l'entreprise avait prospéré au-delà de toute espérance. En quelques années, la maison Richard et Lenoir-Dufresne (d'où le nom de Richard-Lenoir que Francois s'était approprié plus tard, après la mort de son associé) avait créé de nombreux établissements tant à Paris qu'en Normandie et en Picardie. En 1810, avec 13 000 ouvriers, l'entreprise était au zénith de sa prospérité et constituait le plus gros consortium textile de France. La qualité de sa production, plusieurs fois couronnée de Médailles d'Or à l'Exposition du Louvre, rivalisait avec celle des plus belles étoffes anglaises. Estimé de Napoléon qui le consultait et venait visiter ses établissements, appelé devant le Conseil d'Etat pour l'éclairer sur la situation de l'industrie, Francois Richard avait été nommé en juillet 1810 membre du Conseil des Fabriques et Manufactures. Hélas! La protection tarifaire à laquelle l'industrie cotonnière continentale avait dû son essor avait été brutalement supprimée en 1814, sous la pression des Anglais, et Francois Richard avait - pour maintenir en activité son empire industriel et tenter de sauver du chômage les milliers d'ouvriers qu'il occupait - contracté d'énormes dettes qu'il n'avait pas réussi à rembourser. Poursuivi par ses créanciers, il allait être obligé de vendre une à une toutes ses propriétés et manufactures. Francois Richard, Richard-Lenoir pour la postérité, mourut dans un grand dénuement en 1839. Un dernier hommage public fut rendu à la mémoire de ce pionnier de l'industrie cotonnière française lorsqu'en 1862 son nom fut donné par Napoléon III à la nouvelle voie de communication (le boulevard Richard-Lenoir) que l'on venait de créer en couvrant une partie du Canal Saint-Martin, dans le quartier Saint-Antoine où avait commencé son aventure industrielle. Au fil des pages de ce petit ouvrage, il se dégage le portrait d'un entrepreneur hors du commun, tour à tour spéculateur, industriel, patriote, toujours humain.


ALPHONSE DE POITIERS, frère préféré de Saint Louis "ALPHONSE DE POITIERS, frère préféré de Saint Louis" de Robert Ducluzeau
ALPO, 2006, 16 x 24, 240 p., 20 €
Le comte Alphonse de Poitiers a eu bien du mal à se faire une place dans l'Histoire entre son frère aîné le roi Saint Louis IX, son frère cadet, Charles d'Anjou, roi de Sicile, dévoré d'ambition et sa mère Blanche de Castille à l'étouffante personnalité. Les historiens du règne de Saint Louis l'ont ou à peu près ignoré, ou présenté comme un administrateur tatillon, parce que nous avons, par hasard, conservé l'essentiel de ses livres de compte et de son énorme correspondance. Il mérite mieux que cette image peu sympathique. Il Fut un chevalier émérite et un chef militaire compétent et courageux comme il le montra lors de la reconquête de son comté de Poitou et plus tard, lors de la croisade d'Egypte, mais aussi un jeune homme amateur de chasse et de belles fêtes et un protecteur éclairé des lettrés de son temps. Devenu le seigneur le plus richement possessionné de France grâce à son apanage comprenant le Poitou et une partie de l'Auvergne, et à son mariage avec l'héritière du comté de Toulouse, il resta néanmoins inébranlablement fidèle aux intérêts de son frère, le roi Louis.


LA VIE TRAGIQUE DE LA REINE MARGOT "LA VIE TRAGIQUE DE LA REINE MARGOT" de Anne Danclos
MARG, 1988, 14 x 21, 236 p., 25 €
La reine Margot fut mariée à Henri IV contre son gré. Elle eut à vivre dans un luxe effrené, un raffinement délirant... et y succomba; Elle eut le courage de vivre selon son coeur, anticonformiste avant l'heure, intellectuelle, érudite, elle passa outre aux préjugés de son temps.


"DICTIONNAIRE DES MINISTRES DES AFFAIRES ETRANGERES 1589-2004" sous la dir. de Lucien Bely
DMAE, 2005, relié, 17 x 24, 660 p. 90 €
159 notices de ministres de affaires étrangères de la France entre 1589 et 2004. Préface de Michel Barnier.



RICHARD COEUR DE LION.... et l'Angleterre cessa d'être normande "RICHARD COEUR DE LION.... et l'Angleterre cessa d'être normande" de Jacques Choffel
RCL, 1985, 14 x 21, 260 p., 25 €
Quand la colére lui faisait lancer de sa voix sonore son célèbre "Por les jambes Dieu" la prudence était de s'écarter de son chemin. De saint Jean d'Acre à Jérusalem, les infidèles l'appelaient avec crainte et respect "Melek Richard". En Occident, il était pour tous "Coeur de Lion". Fils d'Anjou et d'Aquitaine, il porta très haut la renommée des léopards d'or qui ornaient ses bannières.


BAYARD Chevalier sans peur et sans reproche "BAYARD Chevalier sans peur et sans reproche" de Jean Silve de Ventavon
BAYA, 2003, 14 x 21, 136 p., 11 €
Biographie d'un personnage légendaire, au courage sans faille et sans répit, dont Francois Ier lui-même à désiré être "armé chevalier" par lui. Le pape Jules II lui offrit le titre de généralissime pour l'attacher à son service. Bayard lui fit alors répondre : "je n'aurai oncques que deux maitres, Dieu dans le ciel et le roi de France sur terre".


SAINT-CASTIN, baron francais chef amérindien 1652-1707 "SAINT-CASTIN, baron francais chef amérindien 1652-1707" de Marjolaine Saint-Pierre
STCA, 1999, 260 p., 15 x 21 cm, 30 €
Baron francais, chef amérindien, Jean-Vincent d'Abbadie de Saint-Castin répond aux critères qui fascinent à toutes les époques. Originaire du Béarn, il vient combattre les iroquois en Nouvelle-France, puis, jeune lieutenant, va assurer la présence française aux frontières de l'Acadie... sa légende est toujours vivante en nouvelle angleterre et il a de nombreux descendants des deux cotés de l'Atlantique.


LES RECEVEURS GENERAUX DES FINANCES, Dictionnaire biographique des 500 fonctionnaires banquiers "LES RECEVEURS GENERAUX DES FINANCES, Dictionnaire biographique des 500 fonctionnaires banquiers" par Pierre-Francois Pinaud
RGF, 2005, 14 x 21, 384 pp., 35 €
Le prestige d'un grand corps d'Etat dépend en partie de l'histoire personnelle de ses membres. Placés à la tête de la hiérarchie financière des départements, les receveurs généraux des finances, de 1795 à 1865, étaient investis d'un pouvoir qui les a fait souvent prendre pour des «préfets financiers». Successeurs des Fermiers généraux de l'Ancien Régime et prédécesseurs immédiats des actuels Trésoriers-payeurs généraux, ils sont à la fois les comptables supérieurs du Trésor chargés de centraliser les deniers publics dans chaque département, mais aussi de véritables banquiers. Ils avancent à l'Etat une partie des recettes fiscales. Ils investissent et, par leur «crédit», orientent l'investissement des notables de leur département. Ils ont donc joué un rôle actif dans le développement de la France moderne.
Cet ouvrage propose d'abord une histoire de la Recette Générale de 1789 à 1814 et montre comment s'est mis en place le bras économique de l'Etat dans les départements dans cette période fondatrice pour notre pays. Il présente ensuite la carrière de ces 500 hauts fonctionnaires, restitue leur milieu familial, mais aussi leurs activités de capitalistes, sous forme de 500 notices biographiques. Grâce à cette minutieuse enquête, basée sur des archives, on peut mieux comprendre les liens familiaux, les fortunes émergentes et les alliances constituées de ces 500 «fonctionnaires-banquiers». Plus de 3000 familles sont citées et l'ouvrage comprend un index des noms et un répertoire territorial.
Table des familles citées


"DICTIONNAIRE BIOGRAPHIQUE DE LA HAUTE SAONE" de M. Sonet
Ref DNHS, 2006, 2 vol. reliés, illustrations noir et blanc, bibliographie. 100 €
Ce dictionnaire comprend environ 2800 fiches biographiques et genealogiques de Haut-Saonois célèbres.


"DICTIONNAIRE HISTORIQUE ET BIOGRAPHIQUE DU COMTE DE NICE" de Ralph SCHOR
Ref HCNI, 2002, Cartonné, doré à chaud sous jaquette pelliculée en couleurs, format 24 x 31 cm, 416 pages, 700 illustrations noir et blanc et couleur, bibliographie. 50 €
Le Comté de Nice, certes modeste par sa superficie, n'en possède pas moins un passé riche et complexe. Faire connaître ce passé, de l'Antiquité à nos jours, telle est l'ambition du présent ouvrage. Le Dictionnaire historique et biographique du Comté de Nice vise à répondre à un maximum d'interrogations. Il présente d'abord les personnages et parfois les familles qui se sont illustrés dans la politique, l'administration, la carrière des armes, l'économie, la science, le monde des idées, la littérature, les arts plastiques, l'architecture, la musique, la vie religieuse, le sport. Certains grands événements ayant marqué l'histoire du Comté sont également passés en revue.


ANNE DE FRANCE, fille de Louis XI, duchesse de Bourbon "ANNE DE FRANCE, fille de Louis XI, duchesse de Bourbon" de Jean Cluzel
ADF, 2003, 16 x 24 cm, 300 p., 20 €
Anne aux trois noms : Anne de France puisqu'elle est fille de Louis XI, Anne de Beaujeu du jour où elle épouse Pierre, sire de Beaujeu, Anne de Bourbon lorsque son mari devient duc de Bourbon...
Née à Genappe en 1461, au temps de l'exil de son père, et morte en 1522 à Chamelle, au coeur de la France, elle a connu quatre rois Louis XI, Charles VIII, Louis XII et Francois Ier. On l'appelait aussi Madame la Grant» parce qu'elle assura par deux fois la régence du royaume de France, lors de la minorité de son frère, Charles VIII (1483-1491), puis de l'absence du roi pendant la première guerre d'Italie (1494-1495). Mais depuis cinq siècles, l'Histoire l'a quelque peu oubliée. L'auteur, fasciné par le triptyque du Maître de Moulins qui l'a admirablement portraiturée, a voulu aller à la rencontre de cette grande dame qui a si bien servi la France.
L'éclatement du royaume évité, les princes calmés, le pays pacifié, le rattachement de la Bretagne scellé, les menaces de guerre extérieures éloignées, les finances rétablies, le fonctionnement de l'Etat assuré : tel est l'impressionnant bilan de la politique conduite par Anne de France. Ce fut accompli en peu d'années, alors qu'à la mort de Louis XI elle avait contre elle la foule de mécontents à l'affût de toute défaillance du pouvoir central et qu'elle devait leur faire face au nom d'un enfant. C'est ainsi qu'elle a sauvegardé - en la consolidant - l'oeuvre de Charles VII et de Louis XI qui, d'un pays en ruine au début du XVe siècle, en avaient fait un Etat puissant.


Le Cardinal de Cheverus "LETTRES ET DOCUMENTS DU CARDINAL DE CHEVERUS (1768-1836)" présentation de Christian de Jouvencel.
CHEV, 2005, 16 x 24, 400 p., 28 €
Le Cardinal de Cheverus est bien connu des Mayennais. Grâce à l'amabilité de descendants de Cheverus, 249 lettres du cardinal à sa famille ont été retrouvées. Ce corpus est complété par 10 ans de recherches dans les bibliothèques et archives, y compris celles du Vatican, qui lui ont révélé d'autres sources, telles les 164 lettres du prélat à ses amis Vernou-Bonneuil.


MADEMOISELLE DE ROMANS - LA GRANDE "MADEMOISELLE DE ROMANS - LA GRANDE" de Michel Garcin.
MRLG, 2006, 15 x 21 cm, 406 p., 20 €
Qui était donc cette mystérieuse Melle de Romans, sortie de nulle part, que Louis XV appelait "sa grande" et assez aimée du Roi pour alarmer Madame de Pompadour ? D'ou venait-elle et quelles étaient ses véritables origines ? Ce livre apporte une réponse à toutes ces questions, en même temps qu'il fait ressurgir du néant une femme très belle découverte en quelque sorte par Casanova lors de son séjour à grenoble en 1760.


SOUVENIRS DE LA MARQUISE DE SAINT CHAMANS "SOUVENIRS DE LA MARQUISE DE SAINT CHAMANS" Présentés par Claude-Alain Sarre.
SMSC, 2006, 14 x 22, 68 pages, 20 €
Fille d'un pauvre maitre de poste de Lituanie, la marquise de Saint Camans est née Eléonore Dombrowska. Son destin bascule un jour de 1801 où elle est recueillie par la princesse Louise de Condé qui se rend du couvent de Niieswiez en Lituanie à celui de Varsovie, et qui la gardera constamment auprès d'elle jusqu'à sa mort en 1824. Dans ses souvenirs inédits, elle évoque la vingtaine d'années passées dans l'ombre de celle qui fut "sa mère adoptive"...


LA DUCHESSE DE LONGUEVILLE "LA DUCHESSE DE LONGUEVILLE" de Arlette Lebigre.
DDL, 2004, 14 x 22,5, 304 p., 22 €
Belle, brillante, charmeuse irrésistible, Anne-Geneviève de Bourbon-Condé, duchesse de Longueville, fut portée par le feu des passions. Elle incarne l'intrusion d'un pouvoir féminin dans le domaine politique. Après des recherches dans les archives de Normandie et à la bibliothèque de l'Arsenal, l'auteur écrit la première grande biographie de cette duchesse. Elle suit les péripéties vecues par son héroine dans le pays de Caux. Elle débrouille l'écheveau si compliqué de la Fronde ou la duchesse, reine de Paris un jour, de retrouve proscrite le lendemain et entraine mari, amant et même son frère le Grand Condé, vers Bordeaux et Rouen avant l'exil...


Aimery de Rochechouart "AIMERY DE ROCHECHOUART 1744-1791, un noble libéral à la fin du XVIIIe siècle" de Michel Lallemand
ADER, 2005, 16 x 24, 242 p., 25 €
Né en 1744, Aimery de Rochechouart épouse en 1764 Madeleine Mélanie Henriette de Barberie de Courteilles. Ainsi se réalise une alliance entre la noblesse de robe et la noblesse d'épée. Ils ont trois filles, qui feront de brillants mariages. Membre de l'assemblée des notables, il est élu député de la noblesse de Paris aux états-généraux. Il fait partie du groupe des 47 qui se rallie dès juin 89 au tiers, permettant la transformation des états généraux en assemblée constituante...


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