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Les haras sous l'empire "HISTOIRE DES HARAS SOUS L'EMPIRE, SUIVI DE NOTICES BIOGRAPHIQUES ET GENEALOGIQUES (PERIODE 1806 – 1815)" de Olivier Chebrou de Lespinats.
HARA, 2005, 16 x 24, 200 p., 49 €
Le grand intérêt de cet ouvrage est de rassembler en un seul ouvrage, l'histoire des haras et des remontes, l'organisation en amont de la cavalerie impériale et plus de soixante dix notices biographiques, pour la plupart inédites, d'inspecteurs généraux, de directeurs de haras et de chefs de dépôts de remonte sous le Premier Empire.
L'ensemble de ces notices, retrouvées à l'occasion de cet ouvrage, vont guider les lecteurs vers le monde fabuleux de l'histoire de l'équitation et de ses officiers à travers l'épopée impériale.
Ce travail d'érudition constitue une véritable histoire des haras et remontes, une histoire oubliée des historiens napoléoniens mais particulièrement vivante, qui apparaît à travers l'ensemble des biographies, animés, chacun, par une même passion : l'amélioration de la race chevaline.
Table des familles citées

AVANT PROPOS de O. de Lespinats

Le règne de Louis XVI est l'époque la plus brillante de l'équitation française ; l'école de Versailles était renommée dans toute l'Europe, et les écuyers de Manège de la Grande Ecurie furent les meilleurs hommes de cheval de leur temps.
En 1789, lorsque éclate la révolution, l'équitation civile et militaire française sert de modèle à toutes les écoles de l'Europe. La période révolutionnaire, dans les premières convulsions de la Liberté, a dû pratiquer des réquisitions abusives qui apportent l'appauvrissement, l'inquiétude et le découragement au cultivateur et à l'éleveur, forcés de sacrifier, à tout instant, sa fortune au service de la République.
Ces réquisitions portent, sans discrimination sur les chevaux aptes à la selle et aux charrois ; le choix se portera de préférence sur les étalons, les juments poulinières et les poulains de bonne espérance.
La suppression par l'Assemblée Nationale, en 1790, de l'administration des haras, jugée trop dispendieuse, a contribué largement à augmenter le désordre. Rien n'étant plus contrôlé, l'éleveur fait un peu n'importe quoi et les produits sont d'une qualité de plus en plus médiocre.
Les «hommes de chevaux» ont émigré pour la plupart, ils voient la splendeur des élevages étrangers, de l'Angleterre, du Holstein, de Potsdam, de Russie et se désespèrent de constater l'état catastrophique de l'élevage français. Ils se souvenaient qu'en 1789 le total des étalons reconnus, employés à la reproduction dans les établissements de l'état, était de 3.300, sans compter ceux des élevages privés.
Le Consulat, l'Empire ensuite, où la main du Maître se fait sentir avec toute sa force, où l'intelligence et la méthode s'efforcent de dissiper toutes les brumes d'une idéologie révolutionnaire destructrice et périmée, s'appliquent à rénover la production française en étalons et juments poulinières.
Pour cela, le Premier Consul n'hésitera pas à rechercher tous les concours. C'est ainsi que les anciens émigrés, amnistiés en 1801 et 1802, maîtres éminents dans l'art du cheval seront pressentis, nommés et maintenus dans des postes de choix. Pour ne citer qu'un exemple, le chevalier d'Abzac, écuyer de plus de 60 ans, deviendra directeur des haras de Strasbourg, puis du Pin, où son souvenir reste encore vivace.
Il en est ainsi du Comte de Bonneval et du Comte Chebrou de Lespinats qui furent les co-créateurs de la race anglo-arabe française.

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